Enterrement de Nehllia.

La nouvelle traversa tout Solys en quelques heures.

Nehllia, la barde, est morte par une nuit de neige, dans les bras du Duc Rosenberg.

Les circonstances de sa mort reste inconnu et personnes ne parlent de son agonie qui fut une terrible epreuves.

Son corps repose desormais dans un cercueil de cristal a la chapelle du Hameau Rosenberg, certain disent y avoir entendu des cries de douleurs, puis que l'arcaniste du Duc aurait été enmener dans le manoir afin de recevoir des soins.

Le Duc a disparue de vue, on sait seulement qu'on le reverra a l'enterrement qui se déroulera dans les jours a venir. La mort de Nehllia fut un grand choc emotionnel pour lui et il ne semble pas avoir bien pris le coup.

Plusieurs prêtres passent leur journées et leur nuit a consacrer le corps de Nehllia... l'enterrement aura lieu dans plusieurs lunes, sous l'office du Pere de l'eglise de Solys au Hameau Rosenberg.

(Je pense faire cette anim mercredi soir vers 21h00, cela vous convient ?)

Alia avait été athérée d'apprendre la mort de Nehllia. Cela lui semblait impossible et elle avait du mal à réaliser.

Elyeth lui avait brièvement parlé de la façon dont la jeune femme avait rendu l'âme, quelque chose d'horrible perçait à travers ses nons dits.

Elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela étrange.

Elle imaginait la peine qu'allait avoir Aldrin. Mais ce qui la surprit plus encore, ce fut la peine qu'elle vit dans le regard du Duc Rosenberg.

Elle l'avait croisé par hasard le même jour, sombre. naturellement, elle lui avait de mandé ce qui n'allait pas et c'est là qu'il avait fini par lui dire que Nehllia était morte dans ses bras.

Il semblait extrêmement attachée à la jeune femme. A un point qu'elle trouvait même excessif, mais elle n'en dit mot. Après une discussion rapide où elle apprit le lieu de la dépouille, elle le regarda partir.

Il s'éloignait quelques temps de Solys.

En le fixant, elle ne pouvait s'empêcher de penser à des idées diverses.
La dernière fois qu'elle avait vu Nehllia, elle savait qu'elle possédait un bras entièrement décharné. Elle en avait parlé avec Eckhardt et le mage lui avait expliqué que la jeune femme subissait de la nécromancie noire.

Quelque chose n'allait pas.
Depuis le début de cette histoire, elle avait un très mauvais pressentiment.
Si mauvais qu'elle en fit des cauchemards.
Elle espérait que ce qu'elle pensait n'arriverait pas, sinon Solys et ses environs connaitraient encore des jours sombres.

En attendant, elle irait à l'enterrement.
Elle voulait voir ce corps restructuré illusoirement autour du skelette de Nehllia.
Elle voulait être certaine que l'âme de la jeune femme repose en paix et pas... Autre part...

Taal avait été marqué par la disparition de Nehllia... ayant vu ce qu'il s'était passé pour ses derniers instants... Bien qu'il ne connaissait pas cette dame, sa mort peu naturelle l'avait affectée et il avait prié au bosquet pour le repos de l'âme de celle-ci... Il décida de ne pas venir à l'enterrement... voulant laisser Nehllia partir sous les hospices de ses proches, Taal n'ayant été pour elle qu'une des nombreuses personnes à avoir témoigné de ses derniers souffles... Il communierait cependant avec l'assemblée, qui sera rassemblée ce soir pour le dernier hommage rendu à la défunte, en méditant et priant, reclu dans quelques régions sauvages. . .

L'enterrement de Nehllia eu bien lieu, avec les quelques personnes presentes.

Les cloches sonnerent pour annoncer le debut de la cérémonie et peu a peu des gens vinrent de Solys et de Cormande, se reunissant autour de la chapelle.

Le frere s'occupant de la cérémonie les firent tous entrées et debuta son discours, il laissa ennsuite la parole a une pretresse de la gardienne des morts et enfin, il laissa les anciens amis de Nehllia approché son cercueil.



Ils s'en allerent tous en dehors, la ou la derniere demeure de Nehllia avait été creuser. On y deposa le cercueil et on y jeta des roses blanches. On referma le trou qui fit disparaitre l'apparence illusoire de Nehllia dans son cercueil de cristal sous la terre.

Sur sa tombe, on peu y lire ceci:




(Merci a tous et a toutes d'êtres venues pour cette mini anim. En esperant de revoir bientot sur le serveur Nehllia )

Durant la cérémonie, un homme au chapeau a large bord et vêtu sombrement s'appuya contre le mur de la chapelle. Son air était sinistre, sans joie, juste l'ombre d'une grande tristesse sur le visage.

Il attendit patiemment, souriant parfois aux propos des personnes présentes.

Puis, alors que la cérémonie touchait à sa fin et que le corps allait être emmené dehors, il mit sa flute de bois à sa bouche et joua un air. Un air lent et triste, mais beau et captivant. La mélodie résonna entre les murs de pierre de la chapelle, la plongeant dans un océan infini de tristesse; avant de mourir doucement, ne laissant que le silence éternel.

L'homme sortit longuement apres les autres, savourant l'intérieur de la chapelle. Dehors, il vit les gens rassemblés autour de la tombe de Nehllia, jeter des roses blanches à l'intérieur. Il attendit sur le haut des marches, observant ces âmes peinées qui ne savaient que faire pour pallier à la disparition de cette personne qu'ils avaient croisés.


Enfin la foule s'éloigna. Il descendit alors les marches et se tient droit devant la terre fraichement retournée, détrempée par la pluie. Il laissa tomber un morceau de papier plié, et s'agenouilla pour déposer une rose au bleu profond devant la stèle de Nehllia, puis partit après avoir gratifié la tombe d'un sourire.

*Toute personne touchant au papier et le dépliant pour le lire y voit écrit avec une écriture fine aux lettres élancées les phrases suivantes:

Où es tu beau sourire?
Tu as cessé de luire.
Où pars tu joie éternelle?
Ton adieu est comme le gel.

Comme le gel pour ceux que tu as trompés
Par tes belles phrases, par tes beaux mots;
Pour eux tous qui ont le coeur serré,
L'âme attristée, pleine de sanglots.

En ce jour où beaucoup,
Même certains qui ne t'ont que croisés,
Ont la mine sombre, desepérée,
Tu te tais, allongée devant nous.

Et l'atmoshpère de ton départ
Pleine de souffrance, de desespoir,
Me fait enfin apprécier la femme
Qui tant de fois s'opposa à mon âme.

Ces quatres strophes sont signées d'une larme stylisée.*